mercredi 31 janvier 2007

A poils, à plumes.. et en écailles.

Nous n’avons pas quitté le Jardin Botanique. Au cours d’une promenade qui pourra facilement durer plusieurs heures, il sera impossible de ne pas croiser quelques uns de ses habitants permanents.


Les plus visibles, les plus présents, demeurent toujours les écureuils. Je trouve que, non contents d’être charmants, ce sont de petits animaux très sociaux et intelligents. En automne, ils signalent leur présence dans les grands noyers. On ne le voit pas tout de suite, mais on entend leur grignotage au dessus de nos têtes, on reçoit des épluchures de brous de noix…et si on est attentif, on finit par les apercevoir. J’ai même réussi à filmer l’un d’entre eux en train de préparer son nid (on peut le voir en cliquant ici )


En hiver, les écureuils sont toujours là. Je pensais encore naïvement il y a trois ans que les écureuils hibernaient… Pas du tout, ils sont seulement moins visibles çà et là dans la ville. En revanche, dans le jardin botanique, ils sont beaucoup moins farouches qu’à l’ordinaire. Ils ont vite compris que les grands bipèdes que nous sommes peuvent parfois (bien que ce soit rigoureusement interdit) les nourrir avec deux ou trois friandises retrouvées au fonds de nos poches.


Plus rares dans le jardin, ce sont les fameux petits écureuils dits "suisses" (en raison de leur livrée rappelant celles des gardes du même nom au Vatican)


Suisse

Les écureuils sont partout chez eux dans le jardin. Mais il faudra s’approcher des lacs pour croiser libellules, canards, hérons et bernaches. Il m’est arrivé de voir aussi une ou deux tortues. Jamais de grenouilles, mais je suis certain qu’il doit y en avoir. Les canards sont peu sauvages… A la fin du printemps, on peut voir des familles entières, qui, pour peu qu’on ne soit pas brusques, se laissent approcher, et permettent même une caresse au dernier né !


Libellule

Moineau

Héron

Bernache


Il y a enfin beaucoup d’insectes. On trouvera des papillons en liberté dans les parterres de fleurs. J’ai pu photographier quelques monarques, ces papillons migrateurs qui voyagent depuis le nord du Canada jusqu’au Mexique. Mais on n’en trouve pas seulement en liberté à l’extérieur. Tous les ans, il y a dans la grande serre une exposition de papillons en liberté. Ça virevolte, et se pose sur nos mains. C’est une explosion de couleurs, toujours très prisée : même à l’ouverture, il y a foule !


Papillon Monarque


Dans les jardins, certaines fleurs attirent des espèces d’insectes bien spécifiques. On ne les trouvera nulle part ailleurs.



Mais qui dit : Montréal = Canada = caribou sera bien désappointé ! Le plus gros animal reste encore le touriste !

mardi 30 janvier 2007

Jardin Botanique. La magie des lanternes au jardin chinois.

Chaque année, lorsque l’été s’achève, le jardin chinois du jardin botanique se pare de mille et une couleurs. Les couleurs de toutes les lanternes qui vont s’ériger principalement autour du lac.

J’ignorais, lorsque je l’ai vue pour la toute première fois en septembre 2002, que cette manifestation revenait régulièrement. J’ai trouvé quelques informations sur le jardin chinois sur le site du Jardin botanique


J’en sais un petit peu plus désormais. Toutes les lanternes sont fabriquées en soie, par de véritables artisans de Shanghai. Le thème évolue aussi chaque année. L’an dernier, c’étaient les oiseaux, cette année, les célébrations chinoises.


L’ouverture du Jardin chinois paré des lanternes est un moment très attendu des Montréalais. C’est presque un moment de communion. Le meilleur instant est la tombée de la nuit, après une journée sans nuage. Le ciel prend alors une teinte foncée, qui fait ressortir toutes illuminations de chaque lanterne, qui se révèle alors ça et là. Les visiteurs se promènent, généralement silencieusement. On entend juste de temps à autre chuchoter "Ah, que c’est beau ! "


J’ai capté quelques un de ces moments en vidéo, qu’il est possible de regarder en cliquant ici.




Toutes les photos sont visibles en formant original simplement en cliquant dessus





Ce qui est certain, c’est que tous les ans, nous-mêmes nous prenons au jeu, et y retournant plutôt deux fois qu’une.


dimanche 28 janvier 2007

Jardin Botanique. Les fleurs

Le jardin s’éveille véritablement au printemps. Et jusqu’à l’automne, les fleurs s’épanouiront chacune l’une à leur tour.

Certaines attirent les insectes : bourdons, abeilles, papillons.

Cliquer sur les photos pour les voir en taille originale
Personnellement, je suis capable de passer des heures entières dans les allées, pour peu qu'il fasse beau. La nature a mis tant d'harmonie dans les plantes et les fleurs que je cherche comment je vais pouvoir emprisonner au mieux dans une photographie ce que mes yeux me renvoient.
De simples chardons deviennent à eux seuls des énigmes géométriques et architecturales.
Ici, nous sommes dans le jardin potager. De simples haricots en fleurs m'ont plongé dans les souvenirs d'enfance, dans le jardin de mon grand-père maternel.

Il existe aussi beaucoup de petits plan d'eau, sur lesquels poussent des lotus, des nymphéas.



Les serres abritent toute l'année de superbes orchidées.


Il existe une roseraie qui se trouve presque à l'entrée du jardin. Toutes les couleurs sont représentées.


Les tulipes sont plus tardives qu'en France, il faut bien compter un mois de plus pour la floraison. Il s'en décline dans toutes les couleurs. Pour en voir beaucoup, et de toutes les sortes, on peut s'évader à Ottawa durant le festival des tulipes. C'est alors une palette de peintre géante.

A l'aide de quelques unes des photographies, j'ai réalisé ces compositions de fleurs sur le thème des couleurs, chaudes ou froides.


vendredi 26 janvier 2007

Jardin Botanique. Vue d’ensemble

S’il est un endroit que je préfère entre tous à Montréal, c’est bien le jardin botanique.

Situé au pied de la tour Olympique, il a été fondé en 1931, et sa superficie avoisine les 75 hectares. C’est l’un des plus grands au monde. Le raconter dans le détail va me prendre plusieurs jours ! Le raconter par saisons, par thèmes, par lieux…

A mon sens, il est impossible de ne pas inclure un passage à ce jardin dans le cadre d’une visite de la ville (Et pourtant ! Quand je pense que sur certains dépliants, la ville souterraine est un passage incontournable !)

Le visiteur devra prévoir, s’il est un peu curieux, plusieurs heures pour faire le tour de ce jardin. Evidemment, la saison à laquelle se fera cette visite en changera sensiblement la perception. Il n’y a pas de saison idéale pour visiter le jardin. L’hiver masquera certes nombres de fleurs et de plantes, mais le paysage sera magnifié par la neige et la glace.

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Plusieurs thèmes et décors s’offrent à ce jardin. On y trouvera un jardin alpin, un jardin des premières nations, un jardin japonais, un jardin chinois (le plus grand du genre hors d’Asie), une roseraie, un arboretum. Pour les petits citadins qui ignorent comment poussent les haricots, les poivrons, le houblon ou la menthe, il y a un vaste jardin potager (qui sert par la même occasion de garde manger à une foule de petits animaux)

Héron

Pas de jardin botanique sans serres. Elle sont au nombre de dix et abritent des cactées, des orchidées, des bonsaïs, des plantes tropicales. C’est le refuge idéal les jours de pluie ! Tout comme, d’ailleurs, l’insectarium, où l’on pourra voir évoluer une ruche, ou des colonies de fourmis.

Jardin Botanique Montreal

Ce jardin est un havre de paix. Il est tellement grand que le sentiment d’y être quasiment seul est fort, mais c’est une erreur. On peut même y pique-niquer, sur les pelouses, au milieu des fleurs. Le plus incroyable, c’est que ce lieu est profondément respecté par les visiteurs : pique-nique peut-être, mais jamais un papier gras à terre !

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Les manifestations y sont nombreuses du 1erjanvier au 31 décembre : Papillons en liberté dans les serres, Halloween, Power Flower, Festival des lanternes au jardin chinois… j’en oublie probablement. Et, en été, des groupes folkloriques viennent mettre une touche de couleur de plus dans certains pavillons.

Pour profiter de tout cela, il ne faut pas hésiter à prendre sa carte à l’année. C’est moins de 20 dollars, et ce sont des heures et des heures d’évasion garanties, de plaisir pour les yeux.