Ma longue marche.

Bon, je précise tout de suite que ça n'a rien a voir avec celle de Mao.

La mienne ne faisait que 22 kilomètres. Bon, ben c'est déjà pas mal, non ?

En ce moment, il y a une grève de métro à Montréal. La 15ème en 40 ans. Mauvais esprit comme je suis, je suis très tenté de dire qu'à Paris, on doit en être à la 40ème en 15 ans (mais c'est juste pour faire un bon mot, parce qu'il y a eu de l'amélioration depuis quelques années...) La différence, cependant, et elle est énorme, c,est qu'il y a aussi l'obligation d'un service minimum. Donc, le métro fonctionne le matin de 6 heures à 9 heures, l'après midi de 15h30 à 18h30 et en fin de service de 23 heures à 1 heure. Rien à voir, donc, avec les grèves sauvages de la RATP, où les grilles pouvaient demeurer fermées de façon continue des semaines entières.

Aujourd'hui, je devais "luncher" avec mon ancien responsable de service, Jean-François, qui prépare son prochain voyage en France (un beau programme : Région lyonnaise, Annecy, la Bourgogne, les Châteaux de la Loire et pour finir Paris). Nous nous étions donc donné rendez-vous vers midi près du square Victoria. Et puis, comme il faisait beau, j'ai décidé de prendre mon temps, de la musique, et d'y aller à pied.

Mais, bien évidemment, pas sans appareil photo !

J'ai descendu tout le boulevard Saint Laurent. Suis passé dans le quartier italien, puis dans le quartier portugais. Mon oeil a été attiré parune allégorie de tulle rose contre le cancer du sein dans le parc Jarry.


Puis j'ai pris subrepticement une photo d'une jeune fille en noir, avec une ombrelle orange dans un petit parc de la petite Italie. Photo pas très nette car prise de loin, sans en avoir l'air...


Arrivé en centre ville, j'ai manqué une super photo. Je n'ai pas osé la faire, et je le regrette car je suis certain que le cliché aurait été superbe. Je vous décris ce que vous ne verrez pas : une terrasse de café, avec une seule petite table de bistrot. Deux chaises. L'une occupée par une vieille dame très digne, et l'autre par son chat. Un grand chat roux tigré, assis, très droit, et dont la tête arrivait à même hauteur que celle de sa maîtresse. Comment définir leur position ? Ni tête â tête, ni côte à côte... Entre les deux. La vieille dame m'a regardé. Je n'ai pas osé faire la photo. Je m'en veux, parce que j'aurais dû me risquer à lui demander, en lui expliquant pourquoi.

Au retour, j'ai pris d'autres photos. Surtout des murs !

Ah, et puis aujourd'hui, il faisait vraiment chaud à Montréal. La preuve ?

Bon, je ne suis pas prêt de me promener dans la même tenue, moi ! Il me faudra des heures, que dis-je, des siècles de salle de gym avant de penser à m'exhiber comme ça. Bon, et puis, il était pieds nus, ce qui ne se voit pas sur la photo. Vous imaginez mes 22 kilomètres pieds nus ? Moi pas...!

Puis, re-murs !

Pour finir, fermons la boucle avec, comme pour la première photo, du rose.


Moi, après ces longues heures de marche sous le soleil, ma couleur, c'est le cuivre. On bronze plutôt pas mal sous le soleil de Montréal !

C'est le printemps au Jardin Botanique (2ème partie)

Rose et blanc sont les couleurs dominantes au jardin en ce moment, printemps oblige.
C'est superbe de voir certains arbres se couvrir de fleurs blanches, ces mêmes arbres qui seront rouge et or dans quelques mois.

Magnolias

Pour le muguet, c'est seulement maintenant

Mes premiers portraits

Depuis que j'ai un nouvel appareil photographique, j'ai décidé de me lancer dans l'aventure des portraits.

Pas facile. Parce qu'il faut diriger un petit peu son modèle, essayer de faire prendre des poses, qui semblent naturelles et pas trop figées.

Et puis, le plus difficile : il faut trouver des modèles voulant bien se prêter au jeu !

Laure a bien voulu se livrer à l'exercice. En plein air, au jardin botanique. Je vous livre quelques un de ces portraits. :-)

J'aime beaucoup ce dernier portrait. Pour les yeux malicieux de laure, et pour l'harmonie des couleurs. Il commençait à pleuvoir, et il était temps de s'abriter de la pluie.

C'est le printemps au Jardin Botanique (1ère partie)

Comme chaque année, le printemps est arrivé beaucoup plus tard qu'en France (un mois et demi environ) mais, comme à chaque fois, bourgeons, feuilles et fleurs ont fait leur apparition en un peu plus d'une semaine.

C'était donc le moment de retourner au jardin botanique de Montréal.

Je montrerai d'ici peu quelques photos du renouvellement de la végétation. Pour aujourd'hui, je vais simplement afficher quelques photos des habitants permanents du lieu.

Bien renseignés sur le profits qu'ils peuvent tirer de l'étroite cohabitation avec les êtres humains, les oiseaux ne sont jamais bien loin, surtout s'il s'agit de grappiller quelques miettes sur les tables du snack-bar tout proche.

Comme cette corneille au corps noir, mais à la tête bleutée.


D'autres profitent des graines laissées tout spécialement à leur attention par le personnel du jardin.

D'autres oiseaux assurent seuls leur pitance. Ainsi, cette mouette faisait passer un sale quart d'heure (l'ultime !) à ce petit poisson-chat :

Le héron se débrouillera à l'abri de notre regard.

Et puis, un canard Colvert s'envolera sous mes yeux pour rejoindre la mare la plus proche. J'ai eu de bons réflexes puisque j'ai pu le figer alors qu'il passait sous mon nez !

Moins bruyant, un petit insecte tout rouge se prélassait sur une plante n'attendait plus que quelques jours de soleil pour fleurir.

Un peu plus tard, rencontre avec un écureuil "Suisse" qui n'a pas hésité à s'approcher d'un peu près des géants à deux pattes.

Et enfin, le dernier, le plus voyou : un écureuil gris qui mangeait à même la poubelle de la "junk-food", tellement affairé à lécher le chocolat du papier d'emballage, qu'il n'a pensé à se sauver qu'au tout dernier moment !


Demain, arbres en fleurs et lilas au rendez-vous !

Ottawa... quelques images (insolites parfois)

Cette fin de semaine, c'était la troisième fois que je mettais le pied dans la capitale du Canada, Ottawa.

Ottawa est une ville administrative. Au premier coup d'oeil, on ne pourrait y voir que les vieux bâtiments de la colline parlementaire, et de grands immeubles. Je montrerai d'ailleurs ces quelques images clichés dans les jours à venir.

Mais, pour peu qu'on veuille bien ouvrir l'oeil, il y a mille et une autres choses qui s'offrent au regard, et qui sont parfois plus inattendues. Je vais donc faire place aux images, et les commenter brièvement.

Hall d'immeuble. On parvenait à cet endroit en sortant du parking souterrain où nous avions laissé la voiture. Décoration intéressante...un survol de bélugas !

Au vu des petits distributeurs de journaux, on sait tout de suite que nous ne sommes plus au Québec. Ce qui est intéressant à noter sur cette photo, c'est de voir, côte à côte, le même journal offert dans les deux langues officielles du pays (capitale fédérale oblige). 24 hours est le plus proche voisin de 24 heures.

Plus bleue que le ciel, pourtant irréprochable, la Québécoise !!!

Repos bien mérité pour Papy Chiffon.

Spectacle navrant : un couple en train de s'empiffrer de mauvaise bouffe, juste au dessus de la poubelle, au beau milieu de la rue la plus bruyante et la plus passagère. Dégoulinades de ketchup et de mayonnaise en tube assurées ! Beuark !

Un pousse-pousse !!! (Pourquoi ne dit-on pas plutôt un tire-tire ???). Pas commun ! Je ne savais pas que c'était usité aussi sur ce continent !

On ne manque pas de statues à Ottawa. J'ai pris cette perspective depuis les marches du parlement. Apparemment, on vénère les lions dans cette ville !

La preuve, qui garde les portes du bureau de poste ? Encore deux lions !!!

Parmi toutes les figures des personnages qui ont marqué l'histoire du Canada, j'ai retenu celle de Joseph Brant (de son vrai nom Thayendanegea). C'était un chef de guerre Mohhawk. Sa statue est présente dans un groupe de 14 personnages honorés sur la place de la Confédération. Pour en savoir davantage, cliquez ici . L'oeuvre est très récente (novembre 2006)

Hommage également à "Cinq femmes célèbres". Ci dessus :

Emily G. Murphy (1868-1933), instigatrice de l'affaire « personnes », écrivaine et première femme à siéger comme juge municipale dans l'Empire britannique. Elle a revendiqué les droits des femmes mariées, a été présidente nationale du Canadian Women's Press Club de 1913 à 1920, vice-présidente du National Council of Women et première présidente de la Federated Women's Institutes of Canada.

Henrietta Muir Edwards, (1849-1931), journaliste, suffragette et organisatrice, lutta pour l'égalité des droits des femmes et des épouses, et pour les allocations familiales. En 1875, à Montréal, elle fonda la Working Girls' Association, qui deviendrait un jour la Young Women's Christian Association (YWCA). Plus tard, lorsqu'elle habita l'Alberta, elle compila deux recueils de lois provinciales et fédérales concernant les femmes et les enfants.

Nellie L. McClung (1873-1951), romancière, journaliste, suffragette et militante au sein du mouvement de tempérance. Députée à l'Assemblée législative de l'Alberta, elle fut la seule femme à siéger au Dominion War Council et la première femme à faire partie du Conseil des gouverneurs de la Canadian Broadcasting Corporation.

Festival des Tulipes - Ottawa

Tous les ans se déroule à Ottawa le Festival des Tulipes. Une manifestation colorée, qui souligne également les liens forts qui unissent le Canada à la famille royale des Pays-Bas. Et quoi de mieux que quelques fleurs pour en parler...?