vendredi 21 décembre 2007

Lumières de Noel à Meaux

La Marne illuminée par les lumières du Vieux-Pont

Redécouverte de ma ville natale aujourd'hui. J'ai rencontré des amis au hasard, suis allé en saluer d'autres...

Des choses changent. Des boutiques nouvelles apparaissent et, curieusement, on se souvient rarement de ce qu'il y avait avant.

Je suis allé faire quelques courses alimentaires. Où il y avait un Franprix l'an dernier, il y a désormais un Casino... changement très positif d'ailleurs. Bon, j'en suis ressorti avec une carte de fidélité de plus ! (que je n'utiliserais probablement jamais, mais cela avait l'air de faire tant plaisir à la petite caissière de pouvoir en placer une !!!).

Et puis,je voulais faire quelques photos des illuminations. Cela devient vraiment agréable à vivre, Meaux. Il faut dire que nous avons depuis quelques années un maire jeune, très dynamique, bon gestionnaire et qui semble en outre être un excellent visionnaire sur le mieux à apporter à la ville. C'est véritablement depuis l'arrivée de Jean-François Copé (puisque c'est de lui dont il s'agit)à la fonction de premier magistrat que Meaux s'est sortie -même s'il reste du chemin à faire, et peut-être pourrais-je davantage m'investir personnellement dans ma ville ...? - de la torpeur dans laquelle l'avait laissée la gestion précédente.

Peu d'éclairages sur la Cathédrale, il me semble. Mais sur la place de la Cathédrale, un beau carrousel de chevaux de bois.


En revanche, en arrivant dans la rue du Général Leclerc, la principale rue de la ville, on voit les premières guirlandes.


En tournant sur la droite, on prend la rue de la Cordonnerie,

laquelle arrive sur la place Darnetal


En regardant vers la gauche, c'est la rue du Grand Cerf

Et si on tourne sur la droite, on emprunte le pont qui va dans le quartier du marché

Même la Halle est habillée pour Noel !

Puis le grand sapin qui est traditionnellement érigé en face de la médiathèque

Je traverse à nouveau la Marne, en prenant le Pont-Neuf cette fois-ci. Tiens, des motifs en forme d'hippocampes !

Ah non, ce sont des étoiles ! De loin, je me suis laissé tromper !

Devant la poste, un petit village où passe le père Noël

Et puis, la patinoire aussi, qui devient une institution désormais pour chaque fin d'année.

Retour en passant par les remparts. On y a installé le marché de Noël, avec tout plein de petites cabanes illuminées, dont certaines vendent de très bonnes choses.

Un regard sur la rue Martimprey

Et me voici déjà Place de l'Hôtel de Ville

Et donc tout près de chez moi car je demeure juste à côté.

J'espère que la promenade vous aura plu !

samedi 15 décembre 2007

Connaissez-vous Oscar ?

C'est, à Montréal, une enseigne très réputée pour tout ce qui concerne la confiserie, les bonbons, les biscuits, les douceurs chocolatées.

C'est une véritable caverne d'Ali-Baba ! Une débauche de couleurs, de senteurs, et de douceurs... On ne sait plus où poser les yeux !

Les gourmands y trouveront un petit peu de tout, depuis le Toblerone jusqu'aux amandes grillées, en passant par les boules de chocolat Mozart et les biscuits chinois qui renferment une petite phrase d'horoscope

Pour voir la photo en grand format, cliquez dessus !!!

Curieusement, Oscar semble ne pas avoir de site Internet.... En revanche, je connais au moins deux boutiques... L'une dans l'étonnante rue Saint-Hubert, et l'autre dans la rue Ontario, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve.

Si vous y entrez, et que vous en ressortez les mains vides, c'est que vous êtes beaucoup, beaucoup plus fort que moi !

J'avoue avoir eu un peu le sentiment de dévaliser la boutique aujourd'hui...Mais (et c'est vrai, faites moi l'honneur de me croire !), je voulais prendre des bonbons pour le seul plaisir de faire de jolies photos, capter toutes les formes et les couleurs...)


Cependant, ce serait mentir de dire que, une fois les photos faites, je n'y toucherai pas...! :-)

samedi 17 novembre 2007

Carnets de voyage - Ibiza - Baléares - Espagne

Une de mes destinations favorites, puisque j'ai dû m'y rendre quatre ou cinq fois, est sans nul doute la petite île d'Ibiza, dans l'archipel des Baléares. Pourquoi cette constance, alors qu'il y avait bien d'autres lieux à visiter autrement ? Tout simplement parce que j'avais l'assurance d'y trouver, pour mes vacances d'été, tout l'agrément que j'y recherchais. A savoir : la mer et les bateaux, les plages et le sable, un soleil forcément présent, un endroit où j'entendrais parler espagnol (mais aussi l'italien, le français, l'anglais, l'allemand...), le charme d'une vieille ville avec des ruelles étroites et blanches baignées par le soleil, une vie diurne et nocturne animées, garanties de passer également des vacances sans s'ennuyer, en ayant l'opportunité de se faire des amis, ne serait-ce que pour quelques jours...

Ibiza a été mise en lumière dans les années 70, époque où l'Espagne se libérait du franquisme, et où cette libération s'accompagnait, forcément, de tous les excès possibles après des années de répression. Le mouvement hippie a considérablement aidé à cette libération et cette extraversion, en apportant sur cette île une philosophie où la jet set ne tarda pas à suivre, ravie de pouvoir profiter de lieux enchanteurs, en y mêlant sexe, drogue et rock and roll... Il existe toujours un marché hippie, même si le mouvement est désormais plus symbolique que représentatif.

La plus grande ville de l'île d'Ibiza, c'est...Ibiza. Enfin, je devrais dire "Eivissa". Une forteresse de pierre domine le port. C'est la citadelle. C'est un réel plaisir que de s'y promener, quelle que soit l'heure de la journée.

Ce que j'aime, ce sont ses ruelles blanches, très étroites, et forcément dédiées aux piétons. Sur la place principale, on pourra admirer une architecture et un style qui soulignent que l'endroit n'est pas artificiel, entièrement construit par une mode et un engouement éphémère. L'ile a un passé historique, séculaire.

J'aime beaucoup cette photo de ces tables disposées pour le repas du soir. Cette photo parle beaucoup : il est 4 heures de l'après midi, il fait très beau et très chaud, la plupart des vacanciers sont encore à la plage. Moi, j'en suis déjà revenu, parce que j'y suis allé depuis tôt le matin, et que j'ai eu mon compte de soleil et de plage. Au moment où je me promène dans cette rue déserte, je suis déjà rentré à l'hôtel pour y prendre une bonne douche, me débarrasser du sable et de la crème solaire. J'ai acheté une bonne crème glacée sur le vieux port, à la gelateria italienne... Je porte des vêtements légers, propres et clairs, et je sens le soleil brunir encore davantage ma peau de méditerranéen... Ah, quelle agréable sensation...! Paradisiaque !

C'est justement en me promenant en plein après-midi, alors que la ville vit à l'heure de la plage ou de la sieste, que j'avais croisé ce jeune homme en train d'arranger un bouquet de fleurs, à côté de son vélomoteur. J'avais trouvé ce tableau très insolite, et idéal pour une photo originale. Je lui ai donc demandé si je pouvais prendre une photo. J'ai eu l'autorisation...et le sourire en prime!

Ibiza étant une île, impossible, donc, d'échapper aux bateaux. Et c'est tant mieux ! Les voitures ne me font pas fantasmer. Je les apprécie, choisirai la mienne en fonction du confort minimal qu'elle m'apportera, mais ça ne restera qu'un objet roulant bien pratique. En revanche, les bateaux, ah, ça, ça me fait rêver !!! Je pourrais rester des heures sur un port de plaisance, à regarder les voiliers, imaginer la vie que je pourrais y mener...

Ibiza, en sortant de la ville et des sentiers battus, offre également des paysages idylliques. Une mer bleu turquoise, des arbres bien feuillus et verts... Nous avons même visité des grottes avec stalactites et stalagmites... Et puis les plages ! Pour celle où nous allions, il fallait traverser une végétation assez fournie, longer des marais salants, et au bout du chemin, toujours cette merveilleuse image de la mer bleutée et du sable blond et fin.


A la plage, je n'ai pas honte de le dire : moi, je bronze idiot ! Je ne fais rien, mais alors rien du tout ! Pas même un peu de lecture ou de mots croisés... En fait, je n'y vais pas pour bronzer non plus, mais ça vient tout seul...C'est en plus...! :-) Je ne fais rien, parce que ma foi, deux semaines dans l'année à pouvoir vivre à un rythme seulement naturel, sans avoir d'autre souci que de regarder le mouvement des vagues, le tournoiement des mouettes, les bateaux au loin, en écoutant de la musique agréable, c'est franchement relaxant et reposant. A vrai dire, je ne reste pas allongé des heures non plus sur ma serviette, à attendre que je sois bien cuit. Non, je demeure la plupart du temps les deux pieds dans l'eau, à me faire caresser par les vagues, et à regarder l'horizon, me laissant aller à mille et une pensées, bâtissant aussi d'éphémeres et rudimentaires châteaux et tunnels de sable, comme un gamin... Le mieux, c'est qu'il ne se passe pas un quart d'heure sans qu'il se trouve quelqu'un pour venir me parler...!!!

Bon, là, c'est différent. Ibiza étant un endroit très animé, et encore très branché, les différentes boites de nuit écument parfois les plages pour offrir des "flyers" incitant les potentiels noctambules à venir dans une boîte plutôt qu'une autre. Je suis un très mauvais client pour ce genre de chose, en ce qui me concerne (je n'aime pas ça du tout !)

Ce qui débute sur la plage se poursuite ensuite en soirée dans les rues de la ville. Des déguisements divers et bizarres annonceront le thème de la soirée en boite. Pas étonnant alors d'y croiser des personnages hors norme !


Toute cela reste très bon enfant. Il y en a pour tous les goûts, pour les familles très sages, pour les jeunes déjantés, pour les papys et les mamys... Cela fait six ans que je n'y suis pas allé. J'irais bien vérifier si l'ambiance est toujours la même, et serais bien curieux de savoir si les châteaux de sable que j'y construirais, me feraient faire de nouvelles connaissances... A vérifier...!

Des mots (et des expressions...) qui m'énervent

Pas de photo sur ce billet...
Juste l'envie de ronchonner (gentiment) et de faire un billet d'humeur.
Il y a un album de Céline Dion qui s'intitule "Des mots qui sonnent".

Ben moi, y en a aucun qui sonne, mais plusieurs qui m'énervent !
Et ce sont souvent des journalistes qui les emploient ! Celui qui me fait écrire ces quelques lignes, aujourd'hui, c'est "retoquer".

J'ai entendu plusieurs fois que le Conseil constitutionnel n'avait pas "retoqué" un certain projet de loi. Moi, le mot "retoquer " me fait à chaque fois grincer des dents et rentrer la tête dans les épaules, c'est comme lorsque j'entends "les zaricots"...! D'accord, il existe, ce mot, mais Dieu qu'il est laid ! Ce n'est que de l'argot. Il existe un mot dans la langue française qui peut très bien le remplacer. C'est le mot "refuser".

Un autre mot qui m'agace, c'est "addiction". J'ai bien cherché dans le dictionnaire, il n'existe pas.
En revanche, "accoutumance" me vient tout de suite à l'esprit. Et que dire de "il est addict." ?!

Dans les expressions, il y a :

-"Au jour d'aujourd'hui". Pfff !
-"Incessamment sous peu" Re-pfff !!!
-"Des poches de résistance" (bon, celle-la, on ne l'entend que lorsque les Etats-Unis entrent en guerre contre un pays et lâchent l'artillerie lourde.)

Ça, c'est pour la forme. Sur le fonds, deux expressions qui m'agacent profondément :

-"La réunion de la dernière chance". Alors qu'on sait pertinemment que ce n'est jamais la dernière et qu'il y en a plein d'autres.
-"Nous irons jusqu'au bout !" Ça, on l'entend souvent de la part de gens revendiquant un petit peu tout et n'importe quoi. "Jusqu'où êtes-vous prêt à aller?" demande le journaliste. Invariablement, la réponse est "jusqu'au bout !" Tu parles ! Bah, à question idiote, réponse idiote...!

Allez, une dernière chose qui m'agace un peu, c'est le seul signe de ponctuation qui se dit et se mime : le "entre guillemets" Vous l'avez déjà vu, ça ? Oui, forcément ! On voit la personne qui, en même temps qu'elle dit "entre guillemets" lève ses deux mains et utilise ses deux index et ses deux majeurs, et dessine des petits crochets dans les airs. Apparemment, c'est universel : je l'ai vu faire autant par des français que par des américains.

Bon, j'ai fini ma minute "Joelle Goron" mais je suis certain oublier des choses... !

vendredi 16 novembre 2007

Carnets de voyage : Lisbonne- Portugal

Quel souvenir agréable que ce séjour à Lisbonne, capitale du Portugal ! C'était en février 2000.
J'avais adoré cette grande ville, qui a su développer un modernisme tout en conservant un patrimoine historique exceptionnel.

Tout comme Barcelone, Lisbonne est une ville assise sur un bord de mer. C'est probablement une raison inconsciente pour laquelle j'avais beaucoup aimé ces grandes villes.

Dans mes voyages, il y a toujours un arrêt dédié à l'église ou la cathédrale du coin. Je ne sais plus où j'ai pris cette photo exactement. J'avais été séduit par l'image de ces femmes adressant leurs prières à la Vierge Marie. Mon oeil de photographe ne devait pas être très mauvais car, quelques années plus tard, dans un numéro de Géo consacré à Lisbonne, j'ai retrouvé en double page exactement la même photo, avec des sujets différents, bien évidemment.

Dans une rue de la ville, on peut tomber nez à nez avec la statue d'un écrivain et poète portugais du XIXème siècle, Fernando Pessoa.


Sur la photo, on peut remarquer les dessins formés par les pavés. Ce pavage est tout un art ! Les motifs sont divers et variés. L'origine de ces pavés remonte elle aussi au XIXème siècle. Il s'agissait au départ d'assurer les meilleures conditions d'hygiène aux rues et aux places. Mais très vite, l'imagination des ouvriers les conduisit à créer toutes sortes de dessins et motifs. Un seul mètre carré de pavage artistique peut mobiliser une équipe de 6 personnes une journée entière. Pour la petite histoire, (et vous pourrez le vérifier avec Google Earth) le pavage qui orne et longe la plage de Copacabana à Rio de Janeiro s'inspire de cet art, et représente des vagues...

Je parlais de ce coté double de la ville : un coté assez moderne en bas, et vraiment ancien dans la ville haute, avec de très vieilles maisons et des ruelles très étroites. C'est un très gros tremblement de terre, qui a eu lieu en 1755, qui a décidé de la physionomie de la capitale. Tout le bas de la ville ayant été dévasté, c'est la partie qui a été reconstruite alors que le haut a été préservé de la catastrophe, et donc du passage des ans...

A Belem, dans le patrimoine culturel et architectural figure le monastère des Jeronimos, chef d'œuvre de l'art manuelin.

Tout près de là, on y confectionne les fameux "pastei de nata", délicieux petits flans.

Mais Belem, c'est aussi la fameuse tour, véritable décor de carte postale.

Cette même tour jouxtant le Monument des Navigateurs :

On peut d'ailleurs y grimper... Ça vaut le coup d'œil, non ?

La modernité de la ville a été rehaussée en 1998, lors de l'exposition universelle dont le thème était "les Océans, un héritage pour notre futur". Il y avait beaucoup de structures et de bâtiments aux lignes futuristes

Un autre art unique et très visible est très présent dans la ville. C'est celui des Azulejos, ces faïences bleutées qui ornent beaucoup des murs de la ville.

Quelques autres photos des charmes de la ville :

Au moment de partir, j'ai pu jeter un dernier coup d'oeil sur la ville par le hublot de l'avion. Je suis assez content de ce cliché.