vendredi 2 mars 2007

La Tour Olympique



Exposition universelle, Paris, 1900
Jeux Olympiques d'été, Montréal, 1976


Ces deux événements, pour chacune des deux mégapoles se faisant face de chaque côté de l'Atlantique, prendront de la hauteur grâce à l'érection d'une tour. La tour Eiffel pour Paris, bien sûr (qu'on trouvait si laide à l'époque qu'il y eut même des avis de personnalités assez virulents pour demander sa destruction - Gounod, de Maupassant, Dumas fils !!!) et la Tour olympique pour Montréal.


Aujourd'hui, la Tour Eiffel symbolise Paris, tout comme la Tour olympique est, avec le pont Jacques Cartier, la photo d'identité de Montréal.

Pour coller mes yeux aux hublots des avions lors des atterissages, je peux assurer que voir d'en haut ces deux monuments, et les reconnaître de loin, refile quelques palpitations...

Pour avoir un aperçu de ce que donne une vue aérienne et la place que prend la structure de la tour dans le paysage urbain, on peut grimper au Mont Royal.





C'est une prouesse et un record d'architecture. La Tour olympique est, du haut de ses 175 mètres la plus haute tour inclinée au monde. Elle est haute au point de perdre sa tête dans le brouillard quand celui-ci tombe sur la ville.


On peut grimper au dernier étage de cette tour à l'aide d'un funiculaire.

On y atteindra au dernier étage un observatoire duquel on pourra voir, par temps clair, le paysage alentour jusqu'à 80 kilomètres. On ne pourra évidemment rater le pont Jacques Cartier !

Et le quartier des affaires, pas très loin du Vieux Port

A quelque endroit que l'on se trouve, dans l'Est de la Ville, il y a peu de risques de la rater. Dans notre ancien quartier, elle faisait partie du paysage quotidien. Depuis la fenêtre de la cuisine de notre premier appartement, déja. Et en se promenant vers le marché Maisonneuve.


Et puis, qu'on aille au cinéma ou au jardin botanique, la Tour Olympique s'impose encore ! (Mistinguett disait, dans une chanson "La Tour Eiffel est toujours là..." On attend que Stefie Shock ou Robert Charlebois nous écrivent une chanson à la gloire de la tour de Montréal... Bon, c'est peut-être déjà fait, ma culture est grandement à parfaire...)



Je la trouve bien harmonieuse, moi, cette construction. D'ailleurs, je vais laisser parler les dernières photos.. Nul doute qu'elles sauront appuyer ce que je dis...


Pour terminer, je sais qu'il y a des parisiens qui ne sont jamais montés en haut de la Tour Eiffel, tout comme je sais que bien des montréalais ne sont jamais montés en haut de leur tour. Alors un conseil : courez- y ! Vous ne serez pas déçus !!!

6 commentaires:

Alcib a dit…

Il faudrait être un peu chauvin et oser dire que c'est un architecte français, Roger Taillibert, qui a conçu le stade olympique et la fameuse tour.
Pour ce qui est de la chanter, les Québécois attendent sans doute qu'elle soit payée car, 30 ans après sa construction, les Québécois sont encore en train de la pyer (il faut dire qu'assez régulièrement une catastrophe survient qui occasionnent encore des réparations très coûteuses). Le concept est intéressant, mais il n'avait sûrement pas été conçu pour nos hivers rigoureux. C'est un monument ruineux et il en coûterait encore des milions de dollars pour le détruire. De deux mots les Québécois ont choisi... de continuer de payer durant des générations encore.

Anonyme a dit…

Quand je vois la tour du Stade, je me sens chez-moi. Faut dire que je vivais à quelques coins de rues de là . Mais j'y suis jamais montée non plus.. la peur des hauteurs. Faudra surmonter ça la prochaine fois !

martine a dit…

étonnante architecte en effet ; tu sais à quoi servent tous les câbles devant ?

Anonyme a dit…

Comme toujours, tes photos sont très belles.
J'avais repéré cette tour sur g o o g l e map. Elle est effectivement impressionnante, bien que je n'accroche pas avec le côté massif et penché.
Je comprends qu'un bâtiment puisse devenir un objet incontournable dans un paysage urbain au bout de quelques temps. On s'habitue puis on s'attache.
Par exemple à Lyon, on ne peut plus se passer de ces trois symboles d'époques différentes : tour, basilique et tour métalique.

Jean-Marc a dit…

Alcib, je connaissais (comment pourrait-on l'ignorer d'ailleurs ?) ce gouffre financier que demeure l'ensemble du stade Olympique, et ce ne sont pas les quelques manifestations annuelles qui peuvent renflouer l'ensemble. Je crois que les dépenses représentent quelque chose comme 20 millions de dollars par an. Il faudrait faire un restaurant panoramique là haut !!!

Martine, les câbles servent à retenir la toiture du stade, un peu comme les cables des ponts servent à tenir les tabliers.

Shandara, je n'ai pas ressenti de vertige là haut. Tu devrais essayer ! Par contre, je te déconseille la tour Cn à Toronto : il y a un plancher de verre qui donne une vue plongeante quelques 350 mètres en dessous, je crois. Je n'ai pas voulu quitter cette tour sans marcher dessus...: j'ai tenu 3 secondes !!! C'est très très impresionnant

Jacques, est-ce que l'opéra et sa structure en verre fait partie de la liste que tu cites ? Je suis un peu ignorant, je ne suis jamais allé à Lyon -honte à moi !-

martine a dit…

merci de ton explication, je comprends mieux les photos maintenant