mercredi 7 mars 2007

Promenade par moins 20 degrés.

Aujourd'hui, temps sec, mais froid sur Montréal.


Et quand je dis froid, c'est froid...! Fait frette, quoi... Le thermonètre affichait -20 degrés, sans le facteur vent. Le facteur vent, c'est quand celui-ci s'amuse à souffler, et qu'il ne se contente pas d'être à la même température que l'air ambiant. En général, c'est beaucoup plus froid ! Le facteur vent était aujourd'hui à environ -30 degrés.

J'avais malgré tout décidé de faire une grande promenade à pied. Partir de la maison pour aller jusqu'à la station de métro Berri-Uqam, en passant par le parc Lafontaine, ce qui doit représenter environ 12 kilomètres (peut-être plus).

En été, je fais cela en vélo. Ça va assez vite. Le froid ne m'a pas découragé aujourd'hui. J'ai juste pris la précaution d'enfiler un Tshirt de plus sous mon pull, de saisir mon écharpe et le petit bonnet de marin offert par Audrey et Yves, le frère de Gérald, juste avant de partir. Pour les gants, on verrait une autre fois ! (et puis j'avais de grandes poches pour pouvoir abriter mes mains et mon appareil photos !).


Certes, il faisait froid, mais, paré comme je l'étais, je n'ai pas subi ce froid (sauf un petit peu au mains, au Parc Lafontaine, lorsque je suis resté un peu trop longtemps à activer le déclencheur de mon appareil photos). Pour ceux qui connaissent un peu Montréal, mon parcours a été le suivant : rue Fleury, rue Christophe Colomb, rue Boyer, Parc Lafontaine, rue Saint Denis, Grande Bibliotheque, Berri Uqam, et rue Saint Denis à nouveau jusqu'à la station de métro Mont-Royal. Cela m'a fait marcher pas mal de temps dehors. J'ai entendu plus d'une fois, et je l'entends encore, la question me demandant si le froid ne me gênait pas, ne m'avait pas posé problème dans mon parcours d'émigration. Je me suis même fréquemment vu opposer l'argument : "Moi, je ne pourrais pas faire ce que tu as fait à cause du froid en hiver !".



Pour moi, franchement, le froid n'est pas un problème majeur (on oublie que la chaleur de l'été montréalais est bien plus difficile à combattre, et à supporter !). On peut le contrer efficacement avec les vêtements appropriés. Pas forcément besoin de super gros blouson en duvet de canard. Il faut juste enfiler plusieurs couches de vêtements, pour faire des couches isolantes. Pour le haut, un Damart, un pull et la doudoune. Et ne pas oublier non plus pour le bas un caleçon long ; le blue-jean est bien léger par moins 20 degrés ! Ne pas oublier le bonnet, qui en plus maintenait les écouteurs du lecteur MP3 sur les oreilles. Avec ça, on est paré à braver le froid.


Il faisait un temps magnifique, vraiment. Il y a une lumière extraordinaire au Québec, qui éclaire et met en valeur les arbres, les maisons, les rues. Je ne me lasse pas des escaliers si représentatifs des rues de la ville.

J'ai remarqué plus d'un vélo emprisonné dans la neige.

De toutes façons, les pistes cyclables étaient également ensevelies sous une épaisse couche de neige.

Arrivé au parc Lafontaine, j'ai regardé quelques instants patiner trois personnes (seulement !) sur la grande surface gelée du lac artificiel.






Puis je suis descendu jusqu'à la station de métro Berri-Uqam, pour me diriger ensuite sur le quartier latin, que j'ai encore emprunté durant quelques centaines de mètres. Et enfin, retour à la maison en métro, juste avant que le soleil ne se couche ! J'ai bien dû passer trois heures dehors.

6 commentaires:

Anonyme a dit…
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Anonyme a dit…

Ta promenade me rappelle celles que je faisais quand j'ai séjourné à Montréal en hiver. Je retrouve dans tes photos cette lumière si particulière et si agréable. Pour le froid, c'est vrai ce que tu dis, c'est beaucoup plus supportable qu'on ne l'imagine et je préfère un -30°C québecois à un 0°C humide de mon ouest français. C'est juste la longueur de l'hiver qui me rebuterait.

Anonyme a dit…

Une bonne trotte, et nu-mains en plus! Chapeau! euh, tuque, plutôt ;-) Et merci pour les photos.

martine a dit…

c vrai que la lumière est très belle, tu as raison de profiter de tes journées à l'extérieur
très sympa le thème des bancs enneigés dessus et dessous, c vraiment surprenant en tous cas

Alcib a dit…

Moi, je me suis contenté de marcher de chez moi au métro, du métro au travail et même chemin à l'envers en fin de journée. Mais c'est vrai que ça se supporte très bien si l'on se protège du vent, car c'est le vent qui est mordant. Hier matin, chez moi, ça donnait moins 39 quand je suis sorti : j'avais toujours la sensation que les narines allaient coller ensemble.

Anonyme a dit…

moi je suis encore jeune mais mon reve se serai d'aller travailler au canada je voudrai savoir comment c et si c bien ou pas